Week end au campement de Simal

4 05 2009

vendredi 1er, samedi 2, dimanche 3

Départ vendredi matin (1er mai) pour rejoindre la région du Saloum, 4h au sud de Dakar.

Etape n°1 : trouver un taxi à la gare routière de Dakar (direction la ville de Mbour), réputée pour être le lieu à éviter lorsqu’on est toubab, assaillement garanti : étape réussie sans encombres!

Etape n°2 : survivre dans le taxi brousse (épave 7 places qui date des années 60) : réussie également!

Etape n°3 : trouver un 2ème taxi qui nous conduise jusqu’au campement : 45 minutes de négociations en plein soleil, encerclées d’une trentaine de rabatteurs de taxi. Lasses de négocier vainement, nous partons pour 10000 francs cfa (soit 100 frcs français, 15€). A 5km de notre campement, dans un endroit improbable, désertique et sous 40°, le taxi s’arrête et refuse toute poursuite du trajet si nous ne doublons pas notre prix convenu au départ. Place au scandale, le ton monte, la peur aussi un peu. Nous tentons toutes les stratégies possibles pour convaincre cet homme malhonnête. Rien à faire. Nous feignons de poursuivre seules, à pieds, sans le payer. Au final, il nous conduit jusqu’au campement, espérant embobiner le directeur et augmenter son gain. Nouveau scandale arrivés au campement, sous les yeux de nombreux spectateurs. Nous gagnons finalement la partie, le taxi repart remonté. Nous pouvons sereinement découvrir le lieu et profiter…Quelle histoire…

Ce we a été l’occasion pour nous d’expérimenter dans un cadre paradisiaque la vie sous paillotes, la pêche, la pirogue et les bains de mer à 27°… ferait-on des envieux? Julie (notre ortho) et son mari, Mathieu, nous ont rejointes sur les lieux.

Ce we aura été ressourçant, une pause qui nous permet de démarrer cette nouvelle semaine du bon pied!

Un habitant de simal sur sa pirogue

Un habitant de simal sur sa pirogue

 

Nos paillotes

Nos paillotes

 

Equipe de choc

Equipe de choc

 

Balade au bord de l'eau

Balade au bord de l'eau

 

Pause lecture

Pause lecture

 

Julie en pleine inspiration

Julie en pleine inspiration

 

Laure en pleine inspiration

Laure en pleine inspiration

Détente...

Détente...

 

Minute sportive !!

Minute sportive !!





Nos idées prennent forme…

30 04 2009

mercredi 29 et jeudi 30

Ces dernières journées de travail ont été encourageantes pour nous. Nous arrivons à nous adresser aux bons interlocuteurs et nos interventions sont plus concrètes puisque de l’observation nous passons à l’action. Mercredi matin, nous sommes allées au centre Talibou Dabo, au sein duquel une pièce vierge nous est mise à disposition. Julie & Laure profitent de cet espace pour faire passer des évaluations aux enfants de la classe dite des « troubles associés ». Cette classe, à l’écart des autres, accueille tous les enfants « jugés » inaptes à suivre une scolarité normale. Le maître, seul pour ces 10 enfants, est désarmé et non formé au handicap. La classe est sombre, vide, sans jeux. Face à cela, nous n’avons pas pu rester indifférentes et inactives. Malgré une demande explicite du centre de nous concentrer sur les autres classes, nous décidons de nous consacrer en priorité à celle-là. Comme nous le soupçonnions, nous constatons, grâce aux évaluations réalisées, que ces enfants ont des capacités d’apprentissage et un potentiel vraiment sous-estimé. Nous espérons pouvoir convaincre le personnel de la nécessité d’orienter ces enfants vers une classe ou une structure plus adaptées. Béné & Marie, elles, interviennent directement au sein de cette classe pour l’égayer en premier lieu et apporter leurs idées d’activités d’éveil et de stimulation (création de matériel). L’après-midi a été dédié à notre formation d’apprentissage de la lecture Borel-Maisonny auprès de l’ensemble des éducateurs du centre Estel. Nous avons été très agréablement surprises de l’entrain et la motivation qui règnaient pendant ces deux heures. Ambiance studieuse et chaleureuse. Même les personnes que l’on croyait les plus réfractaires se prennent au jeu. Nous quittons ces centres, contentes de ces premières concrétisations… Après notre matinée au centre Aminata Mbaye ce jeudi, nous nous interrogeons cette fois de la nécessité de notre intervention dans la mesure où c’est un centre dynamique, avec des éducateurs bien formés qui proposent des activités adaptées, dans un cadre joyeux. Il est prévu pour le moment, comme convenu avec le directeur, d’évaluer les enfants afin de pouvoir proposer des pistes de travail pour une pédagogie plus différenciée. Peut-être que cette étape nous aidera à déterminer avec plus de précision nos objectifs.

Marie et Alioune (centre Aminata Mbaye)

Marie et Alioune (centre Aminata Mbaye)

Après des midi « sandwich », et à la demande maintes fois exprimées par les centres, nous nous laissons « tenter » par le savoureux Thieboudiene (riz au poisson très épicé) servi dans un plat unique à tous les convives… Pour le moment, pas de réactions de nos estomacs… Croisons les doigts!

dejeuner des enfants au centre Aminata Mbaye

dejeuner des enfants au centre Aminata Mbaye

Semaine courte mais we néanmoins bien mérité : demain, comme vous, c’est férié. Nous en profitons pour tenter une nouvelle aventure hors de Dakar (campement de Simal, région de Saloum).

La suite donc au prochain épisode!

PS: La distance nous coupe  de toute information sur l’actualité française, pouvez-vous nous tenir au courant dans vos prochains mails personnels (grippe porcine) merci!





Brousse, brousse, j’aime la brousse…!

28 04 2009

Samedi 25 & dimanche 26 :

Bonjour à tous et pardonnez notre absence. Ce n’est pas un manque de réactivité, mais une simple difficulté de connexion.
 
Une fois encore, notre we a été riche, partagé entre découvertes et travail.
Réveil très matinal samedi. En route vers la brousse! Julie, notre ortho, s’est faite notre guide pour la journée. 2h de route pour atteindre le panneau de « Bandia, réserve naturelle ». Premier contact avec la chaleur étouffante de l’intérieur des terres. Périple en 4×4 à travers baobabs et…baobabs! Les yeux grands ouverts, accompagnées d’un guide local, nous allons à la rencontre de l’Afrique sauvage : antilopes cheval, autruches, gazelles, singes, phacochères, zèbres, girafes, crocodiles, rhinocéros (à 2m de nous, le regard menaçant, tête baissée, prêt à nous charger, oups, et là le guide : « Vite, on y va, on y va!! »). Super expérience!

4x4 en brousse, réserve de Bandia

4x4 en brousse, réserve de Bandia

Rhinocéros prêt à charger!

Rhinocéros prêt à charger!

Aucun trucage!

Aucun trucage!

Nous poursuivons la journée sur une magnifique plage où nous prenons notre premier bain de mer. L’eau était « presque » chaude…

Plage de Popenguine

Plage de Popenguine

 

La plage avec Julie notre ortho

La plage avec Julie notre ortho

Dimanche, réveil un peu moins matinal, après-midi studieux : préparation des prochaines journées dans les centres (notamment, bilans d’évaluation du langage pour le Centre Aminata Mbaye).

Début de semaine

Lundi 27 :

Centre Talibou Dabo : nous y sommes retournées des objectifs plein la tête, en ayant bien préparé nos interventions de la matinée…Nous nous rendons compte que les demandes diffèrent selon les interlocuteurs et ne sont pas forcément en adéquation avec nos possibilités orthophoniques (et non miraculeuses!).

Mardi 28 :

Centre Estel : petit à petit, nous apprenons à gérer nos émotions et nous sentons plus à l’aise avec les éducateurs. Nous apprivoisons les lieux et les enfants. Béné & Marie ont commencé l’évaluation des enfants de la classe la plus avancée, Laure & Julie participent aux séances de psychomotricité et aux ateliers « langage » avec la section des IMC (nous prenons un peu la température avant de proposer nos idées pour ne pas froisser les susceptibilités).
Nos interventions pendant le repas sont encore limitées, on ne nous laisse pas encore tenir les rênes. Cela ne nous empêche pas d’être encore choquées par certaines attitudes.

 

Deux enfants du centre Estel

Deux enfants du centre Estel

Tous nos temps libres sont désormais consacrés à la création de matériel et à la formation Borel-Maisonny. Ca demande beaucoup d’énergie, mais le jeu en vaut la chandelle…

A bientôt!! On vous embrasse.

Séance travaux manuels (béné)

Séance travaux manuels (béné)

 

Julie à l'oeuvre

Julie à l'oeuvre





Notre emploi du temps :

24 04 2009

 Bonjour à tous, encore merci pour vos messages!!

Voici un petit aperçu d’une semaine type :

LUNDI :
– Matin (lever 7h30 tous les jours) : Centre Talibou Dabo
– Après-midi : orthophoniste en libéral

MARDI : Centre Estel

MERCREDI : Centre Talibou Dabo

JEUDI :
– Matin : Centre Aminata Mbaye
– Après-midi : orthophoniste en libéral

VENDREDI : Centre Estel

 

Béné & Laure, Lac Rose

Béné & Laure, Lac Rose

Nos amis du cyber

Nos amis du cyber

Mohammed, notre cyberman, nous invite pour le thé

Mohammed, notre cyberman, nous invite pour le thé

NB : Difficile pour le moment de vous envoyer des photos de nos interventions dans les centres, il est encore un peu délicat de prendre les enfants en photo. Il en est de même pour les prises de vue en ville. Nous souhaitons rester discrètes et respectueuses. Il faudra patienter…

Mention spéciale : joyeux anniversaire Fabien (tu nous excuseras pour le petit retard)!!!!!





Petit guide de la vie dakaroise :

22 04 2009

Une fois que vous foulez le sol sénégalais, il faut savoir que vous n’êtes plus ni français, ni blanc, mais « toubab » (étranger blanc).

Salutations : si vous ne voulez pas vexer votre interlocuteur, il convient d’utiliser les salamalecs locaux :
– Bonjour ça va? (ou en wolof : « Salam malekoum » => « Malekoum salam »).
– Ca va, ça va…et toi, ça va?
– Ca va, ça va…et les choses, ça va? et la famille? et les affaires, ça va? et le matin, ça va?…

Les toubabs sont toujours « bien » entourés! A l’aéroport ou dans les lieux touristiques, c’est le phénomène « le miel et les abeilles« :
– A l’aéroport : « T’inquiète pas, donne-moi tes bagages, on est ensemble, bienvenue au Sénégal… ».
– Dans les lieux touristiques, c’est le phénomène « boule de neige« , vous arrivez à 4, vous finissez à 40. « Pas cher, regarde mon beau collier, je suis votre guide, je sais que vous n’avez pas beaucoup d’argent, je vous fais 75% de réduction (arnaque en vue!!)… ».
 
A savoir: même pour les physionomistes, tous les sénégalais semblent à première vue identiques. Tant qu’ils ne changent pas de t-shirt, vous pouvez vous attacher à cette caractéristique. Quand par malheur votre ami change de vêtements, il redevient un parfait inconnu (c’est du vécu!). De quoi froisser sa susceptibilité…

Les prénoms sénégalais ne vous étant pas familiers, évitez les surnoms de votre composition au risque d’oublier le vrai prénom. Le cas échéant, tentez de l’appeler Pap (nom très fréquemment donné au fils aîné de chaque famille et qui a le même prénom que son grand-père). 1 chance sur 10!

Dans votre valise, n’omettez pas votre anti-moustiques, votre crème solaire et votre bague de fiançailles si vous ne voulez pas vous faire assaillir de demandes en mariage!

Julie & Béné

Julie & Béné

Marie, plage des Almadies

Marie, plage des Almadies

Ambiance moustiquaire!

Ambiance moustiquaire!

Qui s'y frotte, s'y pique!

Qui s'y frotte, s'y pique!





Retour sur terre…

21 04 2009

Mardi 21 :

Nous souhaitons aujourd’hui vous faire partager nos émotions…

Nous avons passé la journée au centre Estel (déficients intellectuels + handicapés moteurs) et avons eu notre première approche avec les enfants. Nous sommes passées de classe en classe (5 classes d’enfants déficients + 2 d’handicapés moteurs (IMC)), nous nous sommes présentées et avons échangé avec les éducateurs, écouté leurs attentes et constaté les besoins.

Avec les enfants déficients intellectuels (dans les 3 classes les + autonomes), nous avons convenu de mettre en place une méthode d’apprentissage de la lecture (Méthode Borel-Maisonny) et d’évaluer individuellement chaque enfant (à partir des évaluations réalisées les années passées afin de mesurer leur progression). Les aides apportées l’année dernière semblent toujours utilisées.

Avec les 2 classes les + en difficulté, nous allons plutôt proposer des ateliers portant sur le schéma corporel, la désignation, les comptines, les contes, l’attention…Ces enfants sans langage sont assis sur des chaises d’écoliers à leur bureau, nous allons tenter d’apporter une approche plus ludique afin de favoriser leur concentration et la communication.

La dernière étape de notre parcours nous a conduites dans la section des IMC (handicapés moteurs)…et là…dure réalité… Absence d’hygiène, absence de stimulations, inertie des enfants et des éducateurs, pas de postures de sécurité (fausses routes systématiques), consistance des repas non adaptée : mise en danger des enfants et indifférence apparente des éducateurs. Certains enfants ont des capacités intellectuelles remarquables mais non exploitées.

Face à ce spectacle, l’émotion est grande. Tout comme notre désarroi devant un travail qui a pourtant déjà été réalisé. Nous avons besoin d’un peu de temps pour prendre de la distance et élaborer nos objectifs de travail.

Hier, matinée au centre Talibou Dabo qui accueille avec peu de moyens de très nombreux enfants mutilés et déficients. Là encore, nous faisons le tour de toutes les classes, on nous présente les enfants les plus en difficulté (qui là encore sont nombreux!) avec lesquels nous travaillerons en priorité. L’accueil est enthousiaste, l’attente est bien là. Retroussons nos manches, y a du boulot!

Malgré ce tableau un peu sombre que l’on vient de vous dessiner, nous restons motivées et allons faire notre maximum pour améliorer le confort de ces enfants.





Notre premier week end

19 04 2009

Samedi 18

La semaine laisse place au we et nous décidons d’en profiter pour découvrir les environs de Dakar. Nous sommes montées un peu plus au nord de notre quartier pour rejoindre celui des Almadies (quartier de la jet set). Le contraste est frappant : à quelques pas de la vie populaire, grandes villas, club med, golf…Tout au long du chemin, les sénégalais restent toujours aussi accueillants et heureux d’échanger quelques phrases avec nous. Nous avons vécu notre première demande en mariage collective!
Ce we a été aussi l’occasion de découvrir la nourriture locale (poisson frais braisé, oursins,…).

déjeuner de poissons (Julie et Béné)

déjeuner de poissons (Julie et Béné)

 

déjeuner de poissons (Laure et Marie)

déjeuner de poissons (Laure et Marie)

 

déjeuner de poissons

la plage des Almadies

Les jours passant, nous nous sentons de plus en plus à notre aise dans le quartier et passons beaucoup de temps à échanger avec ses habitants sur des sujets culturels et religieux (découverte de l’Islam, condition de la femme, coutumes…). Nous parlons nos premiers mots de wolof (langue sénégalaise), au grand plaisir de nos voisins. Le cyber café, à partir duquel nous vous écrivons, est un lieu de passage et donc de rencontres multiples. Et maintenant que nous avons pris nos marques, nous savons où acheter notre pain, nos fruits & légumes et autres produits alimentaires locaux.

dimanche 19

Aujourd’hui, réveil matinal et départ pour une petite excursion au Lac Rose (l’eau est rose, 10 fois plus salée que l’océan, les sénégalais travaillent à la remontée du sel). Nous nous y faisons assaillir de toutes parts, cette première expérience réellement touristique est éprouvante. Nous écourtons la visite pour fuir ce sentiment de culpabilité qu’ils provoquaient chez nous devant notre refus de tout achat. Notre conducteur de taxi a été d’une présence précieuse, compréhensif et protecteur.

Lac rose

Lac rose


La remontée du sel

La remontée du sel

Demain, nous rencontrerons l’équipe du troisième et dernier centre : Talibou Dabo (Est de Dakar). C’est cette semaine que nous allons réellement mettre le pied à l’étrier.

Avant de vous quitter, une petite citation : « Nous les sénégalais, on est chiants comme les mouches, mais on ne pique pas comme les moustiques » (proverbe des marchands à visée touristique).

A bientôt, inch allah!





Nos premiers pas…

17 04 2009

Mercredi 15 :

Notre première décision : découvrir par nous-mêmes. Nous n’allons pas être déçues!

Objectif : rejoindre le centre, qui, pour vous situer, se trouve à 3/4h-1h de notre logement. Nous aurions pu choisir le taxi comme moyen de transport, mais nous sommes plus téméraires…l’expérience du bus nous semblait plus exotique! Nous avons cherché le bus bleu à ligne jaune, seul indice que nous avions, et réussi, un peu miraculeusement, à rejoindre le centre de Dakar (« Le plateau »). Immersion, bain de foule…nous n’avons jamais eu autant d’amis (« amis »??). Petit à petit nous avons appris à repousser « gentiment » nos « amis » et découvert quelques rues marchandes et animées.

Difficile de vous transmettre le plus fidèlement la diversité de nos émotions, mais ce premier après-midi dans une réalité si différente a été un moment marquant pour chacune de nous.

Retour à Ouakam après 1h15 de bus, debout, bras levés, collés-serrés. C’est avec un regard totalement différent que nous retraversons notre quartier. Nous ne nous sentons déjà plus « touristes », un peu plus confiantes, un peu moins méfiantes, nous prenons nos marques.

Nous décidons de participer à la vie du quartier en achetant « local » (fruits et légumes le long du chemin).

Nous sommes bien fatiguées de cette journée dense. La longue coupure d’électricité nous conduira rapidement vers nos lits…

 

Une rue de notre quartier (Ouakam)

Une rue de notre quartier (Ouakam)

 

La rue en face de notre logement

La rue en face de notre logement

 

Notre immeuble

Notre immeuble

Découverte de nos lieux de travail (jeudi 16 & vendredi 17)

Hier matin, nous avions notre premier rdv au centre Aminata Mbaye (Est de Dakar) qui accueille des enfants déficients intellectuels. Première expérience de taxi, premières négociations fructeuses. Malgré l’allure du taxi (pare-brise brisé, absence de compteur, extincteur incendie à côté du volant…), nous sommes bien arrivées à destination. Le rdv était prévu à 9h, mais notre arrivée a semblé étonner tout le personnel du centre. Mais l’accueil a été néanmoins chaleureux. Visite guidée et rencontre de l’équipe éducative conviviale. Nous sommes déjà impressionnées par leur professionnalisme et prenons conscience du travail qui nous attend. L’équipe « Sénégophonie 2008 » semble avoir marqué les esprits, il va falloir être à la hauteur!

Ce matin, 2ème rdv au centre Estel (dans notre quartier (Ouakam)) qui accueille à la fois des enfants infirmes moteurs cérébraux (handicapés physiques) et déficients intellectuels. Là aussi, le professionnalisme est de rigueur : organisation très structurée, besoins et attentes clairement définis, vocabulaire spécifique…Nous sentons que nous nous inscrivons vraiment dans la continuité du travail entamé l’an passé (c’est d’ailleurs ce qui fait la force de ce projet).

Petit à petit, nous élaborons notre emploi du temps des semaines à venir, qui s’annonce riche et bien chargé.

Aujourd’hui, Julie vit sa première journée de stage avec Isabelle, une des deux orthophonistes qui nous accueille ici à Dakar.

Question quotidien : toujours pas d’effets secondaires de la Malarone, nous sommes déjà bien connues dans notre quartier (malgré notre soucis de discrétion), nos journées sont rythmées par l’appel musclé du muezzin à la prière du haut de son minaret, qui lui, n’a visiblement aucun soucis de discrétion (depuis 5h du matin jusqu’à minuit)!

Merci à tous pour vos chaleureux messages. Nous sommes toujours ravies de vous lire.





Bien arrivées !!

16 04 2009
Marie, Laure, Béné, Julie

Marie, Laure, Béné, Julie

 

C’est après 2h de vol vers Madrid, 2h d’attente et 4h30 de vol vers l’Afrique que nous avons enfin rejoint notre destination : DAKAR !
Nous étions prévenues, l’arrivée est épique! La difficulté n’ayant pas été de récupérer nos bagages, mais bien de les garder !! Assaillies de toute part, il a fallu faire preuve de ténacité pour résister aux « adorables » porteurs désireux de nous délester d’un peu de monnaie et éventuellement de nos bagages… « Pas de problème, laissez-nous faire, nous sommes avec vous, bienvenue au Sénégal… »! La véritable énigme : lequel dit vrai ?? Pas de pancarte « Sénégophonie » en vue…Notre conducteur l’avait gardée précieusement dans sa voiture, nous étions sans indice…

Nous avons finalement retrouvé le « vrai », qui nous a mené chaleureusement et sans encombres vers l’appartement.
C’est de nuit que nous découvrons le quartier, paisible (à première vue!!), et notre lieu d’habitation. Une seule lueur, celle d’un petit feu alimenté par un homme posté juste devant notre porte d’entrée…qui est-il? …le gardien de l’immeuble. La conciergerie a ici un emplacement un peu différent…

Découverte de l’appartement : relativement spatieux, très propre, avec, notons-le, quelques énormes IVNI (Insectes Volants Non Identifiés)…grrrrrrr…de quoi mettre des filles en émoi!!

L’excitation est telle que nous n’arrivons à rejoindre nos draps et nos moustiquaires qu’à 3h30 heure locale (5h30 heure française!), la journée a été longue…

Réveil prévu à 9h30…l’excitation n’étant pas retombée, nous n’avons pas attendu la sonnerie pour sauter hors du lit. Disons aussi que l’environnement sonore nous y a aidé : prière à 5h30, coq à 7h, klaxons intempestifs aux mêmes heures et pour toute la journée!

Nous avons alors attendu que Michelle, une amie de notre orthophoniste, toque à la porte pour nous faire découvrir notre environnement : le calme de la nuit laissait place à l’effervescence du jour!
Traversée du quartier (Ouakam) en voiture (des images bien différentes de la veille, sable, étalages en tout genre, charettes, taxis cabossés par milliers, la foule…), courses (nourriture très chère dans les supermarchés (3x le prix français…10€ le pot de nutella : il faudra donc s’en passer!), change, et retour à la case départ…les vraies découvertes se feront par nous-mêmes…





J-…

1 04 2009

Entrez…entrez…ne soyez pas timides…

Bonjour et bienvenue à tous sur  » Sénégophonie 2009  » !

C’est avec beaucoup d’enthousiasme et d’excitation que nous venons inscrire sur cette page encore vierge nos 1ers mots et nos 1ères émotions…

Le tambour roule…le compte à rebours est lancé…nous comptons les jours qui nous séparent de notre envol tant imaginé pour Dakar…le départ est imminent !

C’est avec plaisir que nous vous convions sur cette interface d’échange moderne et interactive pour partager avec nous l’aventure.

Nous tenterons pendant deux mois 1/2, dans la mesure du possible, de vous amener au plus près de notre expérience, de nos découvertes, de nos vibrations, de vous faire comprendre notre démarche, nos ambitions, de vous associer à nous, à notre quotidien, de vous faire voyager, par nos récits & nos photos.

Espérons que le soleil que nous rejoignons arrive ainsi un peu jusqu’à vous.

N’hésitez pas à vous associer à nous – par la pensée et/ou vos commentaires déposés sur ces pages.

Nous avons une pensée toute particulière pour l’équipe  » Sénégophonie 2008  » et la remercions pour le flambeau qu’elles nous ont si bien transmis et le cœur qu’elles ont mis elles-mêmes à l’ouvrage l’an passé.

Nos prochaines lignes d’écriture auront une saveur assurément plus exotique…: )

A suivre…